Le Grand Canyon
14/09/2013 14:11 par perceptions
Comme vous ne l'avez jamais vu !
Crédit photo : Rolf Maeder
J'ai réalisé que mes photos renvoyaient l'idée d'un peu d'été et d'un peu d'automne...
Déjà ?
Ici dans le sud les journées sont encore tellement ensoleillées qu'il n'y a pas pas encore mais presque de sentiment de frustration...mais quand même un petit goût de trop peu puisque cette année personne n'a vu le printemps pas moi et vous ?
Bien sur que c'est encore l'été !
Mais...
Il y a bien les enfants avec leurs cartables, trop lourd déjà, j’en sais quelque chose et c'est le temps qui court comme dit la chanson.
Il y a bien le soir au jardin une petite laine qui se pose sur nos épaules, quand le barbecue a commencé au doux soleil et se termine à la fraîche.
Il y a bien les potirons qui montrent leurs joues toutes rondes, parfois grêlées, et colorées aux étals des marchés, déjà…
Il y a bien eut ce petit brouillard diffus, en avance, et entrevu sur les vignes il y a quelques jours à peine, mais plus rien depuis.
Il y a bien ces quelques feuilles d'arbres que je vois de ma fenêtre qui jaunissent presque à vue d'œil…
Eh c’est que moi j'en veux encore de belles journées qui me font croire que l'été ne fait vraiment que commencer ... Le doux rêve....
L'artiste Alex Seton travaille le marbre, comme personne, celui de Carrare est son préféré.
Comment une matière si dure peut-elle, sous ses mains, prendre l'apect d'un tissu souple avec ses plis et ses replis, telle est toute la beauté de son oeuvre.
Voici le lien pour visiter son site : http://www.alexseton.com/index.html
Carl Warner - Foodscapes
Son site : http://www.carlwarner.com/foodscapes/
Allez le voir c'est très étonnant.
(Il y a plusieurs pages)Carl Warner crée des paysages féeriques, surréalistes, rien qu'avec de la nourriture : salade, concombre, brocoli, fromage, pain et même saumon fumé... etc...
Extrait du texte de Marcel Proust : À la recherche du temps perdu
Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu.
Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul.
La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.
Belle feuille de rhubarbe en pâte de verre, une oeuvre de Louise Erskine
Ambiance à la lumière des bougies...
Pour ceux qui connaissent la très belle série britannique "Downton Abbey" qui dépeint
toute en finesse la vie d'une famille aristocratique.
Deux mondes cohabitent, les maîtres et leurs serviteurs, rassurez-vous
il y a des gentils et des méchants aussi bien dans la famille que chez les domestiques !
Puisque je suis dans le vert je me suis dis pourquoi pas ressortir ce tableau, peint en hiver quand je rêvais de soleil, avec pas mal de verdure et où coule cette petite rivière qui ne fait que passer.
Il y a des hortensias un peu partout, on parle de ceux de Bretagne et de beaucoup d'autres ailleurs bien sur, mais je ne les ai jamais vu aussi beaux qu'au Pays Basque, je suis tombée en amour de cette région, serait-ce la raison qui fait que je les ai trouvé si beaux, les hortensias de là-bas ?
Si je n'avais de solides racines d’amour ici, je partirais le cœur en fête, légère comme une barbe à papa et sautillante comme les moutons de la nuit, oui je partirais vivre là-bas.
J'y ai laissé une part de mon âme qui se fractionne aussi ailleurs dans ses belles vallées, sur les places de ses villages aux maisons volets rouges et murs blancs quelquefois pimentés et tout au creux de ses jardins dans ses belles allées où fleurissent les hortensias généreux, Pays qui s’étire et s’allonge doucement prenant un bain de pieds dans le majestueux Océan.